Ou comment redécouvrir un site pittoresque, un monument historique ou une institution avec un point de vue original et fantaisiste.
La recette en trois étapes :
• Faire une recherche documentaire pour saisir des faits marquants à exploiter,
• Compléter par une visite de repérage sur le terrain,
• Mixer avec une bonne dose d’imagination, de fantaisie et de mauvaise foi.
Et voilà le public enthousiaste d’une médiathèque lyonnaise confronté avec aplomb avec les soi-disant vertiges d’une abbaye médiévale par une archéologue improvisée.
C’est trop bon quand ils vous croient !
La recette est la même mais le résultat est différent.
Il ne s’agit plus de détourner un site en le changeant en un autre via la baguette magique de l’imagination.
Chaque élément sélectionné du parcours fait naître une histoire. Il est la mémoire d’une légende.
Là où vous voyez un grand bois flotté au bord du lac, notre talent d’Imagiciens fera surgir un bateau.
Ce ne sera pas n’importe quel bateau mais celui du riche marchand qui va séduire une femme.
Et cette femme ce sera celle qui sera le premier moustique.
Installés dans un parc, un cloître, une place… nous partageons un récit dont les éléments et le fil directeur sont en lien direct avec l’esprit du lieu.
Ainsi, les contes du Dire des Arbres prennent tout leur sens en parc ou forêt.
Dans le même esprit, les Contes de la lune noire étaient encore plus inquiétants dans la cave voutée d’un ancien hôtel.
Le salon lyonnais PRIMEVERE avait installé un tipi dans l’espace enfant pour accueillir les contes Lakotas de Tatanka.
Cependant, il arrive aussi que ce soit précisément la force évocatrice d’un lieu qui convoque ses propres récits.
Le spectacle est alors construit sur mesure, après un travail de recherche et de documentation particulier et une visite des lieux.
